Felix Mendelsohnn

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« Auf dem See » (sur un poème de Goethe)

D'après le poème Und frische Nahrung, ce lieder en do majeur publié en 1835 clôt le cycle de Six Lieder op. 41 pour chœur a capella.

Mendelssohn a composé de très nombreuses œuvres pour chœur, tant dans le domaine de la musique sacrée (oratorio, motets) que dans celui des chansons sur les poèmes de prédilection.

Le thème de la nature et de son adéquation avec les passions humaines y rejaillit dans un élan très romantique. Le poème aspire à une « fraîche nourriture, un sang nouveau » où barque, montagnes, nuages montant vers le ciel s'imposent face aux « rêves dorés» puisque « ici aussi sont l’amour et la vie ».

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Edward Elgar

 

Ave Maria

 

D'après le poème Und frische Nahrung, lieder en do majeur.

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Jacques Offenbach

Barcarolle

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Le compositeur et violoncelliste Jacques Offebach (1819–1880) écrit cette Barcarolle (« Belle nuit, ô nuit d'amour »), duo pour soprano, mezzo-soprano avec accompagnement de chœur pour son opéra fantastique Les Contes d'Hoffmann (1881). Elle ouvre le quatrième acte de l’œuvre, et est interprétée par Giulietta et Nicklausse arrivant en gondole à Venise.

À l'origine, il s'agissait du « Chant des Elfes » composé pour l'opéra Les Fées du Rhin créé en 1864 au Hofoperntheater de Vienne sur un livret en allemand et qui n'avait pas rencontré le succès.
Son rythme ternaire à 6/8 évoque le balancement des flots du Grand Canal. La mélodie est également reprise à la fin de l'acte dans une version pour chœur seul, alors que Giulietta s'éloigne avec son nouvel amant.

Nous la chantons dans un arrangement de Bernard de Crépy.

 

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Piotr Ilitch Tchaïkovski

 

Liturgie de saint Jean Chrysostome 

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S’il est généralement considéré comme le plus « occidental » des compositeurs russes, Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840–1893) n’en est pas moins profondément ancré dans la culture de son pays dont la religion orthodoxe est une des composantes essentielles.

 

Surtout sensible au « charme poétique » qui se dégage des chants qui accompagnent les cérémonies religieuses, il compose en 1878, alors qu’il n’est pas encore célèbre, cette Divine liturgie qui suit fidèlement le déroulement du rituel orthodoxe, alternant antiennes, psaumes, prières, avec des interventions du prêtre ou des diacres, d’un chœur ou de l’ensemble des fidèles.

 

Le titre de l’œuvre fait référence au saint prédicateur et Père de l’Église connu pour son éloquence et dont l’épithète grecque signifie « à la bouche d’or ».