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2021–2022    19ᵉ saison

 

Après la Messe D950 de Schubert donnée en concert en juin 2021, l’ensemble vocal Fuga Libre a choisi d’explorer un autre univers, celui des musiques sacrées orthodoxes du XIXᵉ au XXᵉ siècles.

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Marc Chagall, Vitraux, cathédrale de Metz.
Détail de la deuxième baie du déambulatoire nord. Moïse recevant
les tables de la Loi(en haut), David, Bethsabée et l’exode du peuple juif.

Ippolitov-Ivanov

« L’âme brisée » (auteur inconnu)

 

Compositeur et pédagogue, Mikhaïl Ippolitov-Ivanov (1859–1935) a longtemps enseigné à Tbilissi (Géorgie), d’où son intérêt pour les musiques orientales. Il est surtout connu pour ses Esquisses caucasiennes, suite symphonique pour orchestre.

 

 

Glière

 

« L’âme épuisée » (paroles de Daniil Rathaus)-

« Si seulement tu pouvais comprendre ma tristesse »

 

Compositeur ukrainien d’origine allemande, Reinhold Glière (1874-1956) a connu une grande célébrité durant la période soviétique, notamment pour ses opéras et ses ballets.
Mais il est également l’auteur de nombreuses œuvres orchestrales et de trente-six Mélodies pour soprano.

 

 

Rachmaninov

Romances (op. 4) 

« Ne chante pas pour moi, ma belle » (Pouchkine)

« Le sort d’une femme de soldat »

Préludes

Pianiste et compositeur, Sergueï Rachmaninov (1873–1943), s’il a lui aussi composé de la musique religieuse (Vêpres, Liturgie de saint Jean Chrysostome), est surtout connu pour son œuvre pianistique, notamment ses deux cahiers de Préludes (1901–1903 et 1910). Mais ses mélodies sont aussi très appréciées des chanteurs et du public.

 

 

Tchaïkovski

 

Liturgie de saint Jean Chrysostome 

S’il est généralement considéré comme le plus « occidental » des compositeurs russes, Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840–1893) n’en est pas moins profondément ancré dans la culture de son pays dont la religion orthodoxe est une des composantes essentielles.

 

Surtout sensible au « charme poétique » qui se dégage des chants qui accompagnent les cérémonies religieuses, il compose en 1878, alors qu’il n’est pas encore célèbre, cette Divine liturgie qui suit fidèlement le déroulement du rituel orthodoxe, alternant antiennes, psaumes, prières, avec des interventions du prêtre ou des diacres, d’un chœur ou de l’ensemble des fidèles.

 

Le titre de l’œuvre fait référence au saint prédicateur et Père de l’Église connu pour son éloquence et dont l’épithète grecque signifie « à la bouche d’or ».

 

En version de concert, on n’exécute que les morceaux qui ont un réel intérêt musical. Pour notre part, nous avons choisi les extraits suivants :

nº 2    Sláva Otsú  (Gloria)
nº 6    Ḫeruṽímskaya p̃esñ  (Hymne des Chérubins)
nº 8    Ṽeruyu  (Credo)
nº 9    M̃ílost̃ m̃íra  (Sanctus)
nº 10  T̃ebé poyem  (Deo gratias)
nº 11  Dostóyno  (Benedictus)
nº 13  Otche nash  (Notre Père)

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Ippolitov-Ivanov

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Rheinold Glière

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Sergueï Rachmaninov

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Piotr Ilitch Tchaïkovski

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