2013-2014 : retour aux fondamentaux - Back-2-Bach 1.1

en associant & faisant dialoguer les pièces 

musiques d'Allemangne du Nord, de Viennes et d'Italie

Les deux chromosomes X et Y, constitufs de l'ADN de FugaLibre, sont la musique sacrée et l’écriture contrapuntique.

• Le chromosome X – Bien que non affilié religieusement, le cœur de notre répertoire est constitué d’œuvres sacrées : oratorio, messes, respons, cantates… En raison de la richesse et de la sophistication du discours musical, de la rigueur de la « structure » des pièces sacrées composées pour chœur.

• Le chromosome Y – Le contrepoint – écriture horizontale – renvoie à une musique « ancienne ». La fugue, forme la plus moderne et parmi la plus élaborée de ce type de musique a survécu à la période « moderne » (poste 1750) aux transformations, aux évolutions des styles musicaux (clacissisme, romantisme, post-romantisme et même le jazz). Nous apprécions nous retrouver autour d’une fugue de BACH, mais aussi interpréter une fugue de HAYDN, SCHUBERT, de ROSSINI ou encore de MENDELSSOHN ou de BRAHMS.

La musique sacrée ne peut uniquement être appréhendée par la seule forma fugatta, cette musique du divin s’inspire du théâtre du réel, tel qu’il apparait dans les opéras, par exemple. En musique, la frontière est parfois tenue entre sacré et profane. Ceci nous offre l’opportunité d’aborder une écriture musicale « verticale ».

Demandez le programme !

Cette année, pour nos 11 ans – chiffre qui a un sens biblique très particulier –, nous vous proposons un programme intitulé "retour aux fondamentaux - back 2 bach i.i" :

• Fugues anciennes BACH, HAENDEL et résonnances MENDELSSOHN

• Raisonnances viennoises SCHUBERT et BRAHMS

• Une dégression italienne avec ROSSINI et une surprise pianistique 

Fugues baroques et résonnances romantiques -- BACH, HAENDEL ET MENDELSSOHN, 3 figures d’Allemagne du Nord

Il est fréquent d’associe BACH à la forme musicale « fugue ». Le maître és fugue baroque, issu du monde prussien, à l’image sobre, avait pour contemporain le fougueux HAENDEL, Il sassone comme le nommait les italiens, dont la musique baroque est emprunte d’un style plus théâtral. HAENDEL est également un grand compositeur de fugueur.

Ces deux compositeurs, curieusement passés à l’oubli pendant plusieurs décennies aux 17-18^èmes siècles ont été redécouverts par le plus précoce des compositeurs : MENDELSSOHN. Ce compositeur berlinois, que l’on qualifie de romantique – sous influence classique et baroque, excusez du peu ! – s’est fortement inspiré de BACH et de HAENDEL, sans faire du pastiche et en créant une atmosphère typiquement mendelssohnienne, notamment sur un plan harmonique.

Une fugue courte et consistante clôturant le grand œuvre de la Messe en si de BACH dialoguera avec une représentation fuguée de la traversée de la mer rouge extraite d’Israel in Egypt de HAENDEL. Trois extraits de l’oratorio Paulus de MENDELSSOHN seront également présentés : un récitatif théâtral, une fugue adoucie, plus souple et très moelleuse et un chorale (évoquant ceux de BACH). Le Geistlisches Lied de BRAHMS, directement inspirée d’une écriture renaissance proposera une autre forme de l’écriture contrapuntique.

Ballade viennoise (autour de grands de la « première école ») -- BEETHOVEN, HAYDN ET SCHUBERT, 3 visages viennois

Peut-être n’est-il pas né à Vienne, mais le classicisme musical viennois a conquis le monde ! Pensons à MOZART, HAYDN, BEETHOVEN ou SCHUBERT. Curieusement, il s’est développé sur un terrain – la ville de Vienne – marqué par une forte présente du baroque et du roccoco !

Les classiques composaient aussi des fugues ! Le grand HAYDN a composé une fugue clôturant Die Jahreszeiten, une écriture à la fois sage et pleine de surprises générant l’émerveillement. BEETHOVEN tente de… fuguer du modèle fugue, comme le montre cet extrait de la Messe en do. Quant à SCHUBERT, il s’engage dans l’écriture d’une fugue diabolique, qui évoque un combat intérieur, une quête difficile, mais une fugue d’une incroyable intensité extraite de sa Missa solemnis (messe n°5).

Les pièces à la limite du sacré

• Une pensée pour Sainte-Cécile, patrone des musicien-n-e-s. En 2013, honneur au « Sanctus » de la Missa Celensis de HAYDN.

• Une pensée pour ROSSINI avec l’intervention fulgurante de la soprane soliste dans « Inflamatus » du Stabat Mater.

• On ne se lasse pas de produire le « Duo d’Adam et d’Eve » extrait de Die Schöpfung.

• Enfin, une pointe contemporaine avec BRITTEN.